go

go

go [ go ] n. m.
• 1964; 1893; mot jap.
Jeu de stratégie d'origine chinoise dans lequel deux joueurs placent des pions (go-ishi) blancs et des pions noirs sur les intersections d'un plateau quadrillé (go-ban) comprenant 19 lignes horizontales et 19 lignes verticales, le vainqueur étant celui qui a placé ses pions de manière à délimiter un territoire plus vaste que celui de son adversaire. « ce joueur de go qui plaça sa première pierre en plein centre du go-ban » (Perec). go (tout de) [ tud(ə)go ] loc. adv.
• 1579 avaler tout de gob « d'un trait »; de gober
Directement, sans préambule. Ne lui annoncez pas ça tout de go. « il pouvait sortir tout de go ce qui lui passait par la tête » (A. Gide). Par ext. Librement, sans façon ni cérémonie. Il est entré tout de go.

go nom masculin invariable (mot japonais) Jeu de stratégie très populaire en Extrême-Orient, qui consiste, pour deux joueurs, à poser des pions sur un damier en formant des territoires aussi vastes que possible. ● go (homonymes) nom masculin invariable (mot japonais) gau nom masculin

n. m. Jeu japonais très ancien, d'origine chinoise, qui se joue à deux, avec des pions noirs et blancs.
————————
(tout de) loc. adv. Fam. Sans façon, d'une manière abrupte. Il lui a dit tout de go sa façon de penser.

⇒GO, subst. masc.
JEUX. Jeu d'Extrême-Orient, pratiqué sur un damier formé de 361 points d'intersection, dans lequel chaque joueur, muni d'une cinquantaine de pions, cherche à occuper la plus grande étendue possible et à encercler l'adversaire pour l'empêcher de développer ses pièces. Il y aurait pour ton grand plaisir, car on sait ton goût pour l'art subtil du Go, un naïf affrontant dans un match amical un champion (G. PEREC, La Disparition, Paris, Denoël, 1969, p. 301).
Prononc. : [go]. Étymol. et Hist. 1964 (ALLEAU). Mot japonais désignant un jeu d'orig. chinoise (appelé wei-ch'i en chinois) et constitué d'un damier (goban) et de pions blancs et noirs (go-ishi). V. Encyclop. brit.

go [go] n. m.
ÉTYM. 1966; gô, 1893, in D. D. L.; mot japonais.
Jeu japonais d'origine chinoise dans lequel les joueurs opposent des pions (go-ishi, appelés aussi pierres) noirs à des pions blancs sur un plateau quadrillé (goban), les pions devant occuper les plus grands espaces possibles. || Un maître de go. || « En France, le Go était un inconnu il y a encore cinq ans. Pour faire une comparaison avec les échecs, les “joueurs” ne disposaient d'aucun matériel théorique, d'aucune aide, d'aucune notion aussi élémentaire qu'elle soit » (Science et Vie, no 694, juil. 1976, p. 124). || « Le Go va prendre son essor dans le monde entier. Pour quelle raison le Go a-t-il régné comme le roi des jeux (un des quatre arts royaux : calligraphie, peinture, musique, Go) depuis plusieurs dizaines de siècles en Asie ? Pour le comprendre, il vaut mieux comparer le Go et les échecs sur le plan technique. Le Go était peu connu en Occident jusqu'en 1950 » (Sciences et Avenir, Hors-série, no 35, août 1981, la Science des jeux, p. 84).

Encyclopédie Universelle. 2012.

Игры ⚽ Поможем написать реферат

Share the article and excerpts

Direct link
Do a right-click on the link above
and select “Copy Link”